Les cuivres

1. Les instruments naturels


Sans piston, ni clés, les instruments naturels sont limités aux mélodies comportant les notes ci-contre

Le clairon

Le clairon est un des cuivres les plus simples puisqu’il ne possède ni piston ni coulisse et fait donc partie des instruments à son naturel. On le confond parfois avec la trompette de cavalerie qui à un son plus éclatant.

A l’origine , le clairon est utilisé pour transmettre des ordres: A chaque mélodie correspond un ordre particulier (« Appel », « Rassemblement », « A la soupe », « Aux caporaux », « Commencez le feu »…).

Le cor de chasse

Le cor naturel est l’ancêtre du cor d’harmonie. Il était très usité dans la musique jusqu’à la fin du 19e siècle. Le cor naturel produit des sons en nombre limité, et ne peut effectuer des gammes chromatiques, comme le cor en fa qui l’a de nos jours remplacé.

Le cor des alpes

Utilisé initialement pour communiquer à distance en montagne, on le trouve surtout en Suisse, mais aussi en Autriche, en Allemagne, en France, en Pologne, en Ukraine et en Roumanie ; son apparition remonte au 14e siècle.

C’est un long cor en épicéa qui mesure environ 360 cm et se scinde en deux ou trois parties pour être transportable, mais certains peuvent mesurer jusqu’à 18 mètres.

Il peut être taillé directement d’une seule pièce dans un arbre dont la forme convient (arbre poussant couché).

Il peut également être fabriqué par assemblage de deux pièces de bois collées l’une contre l’autre, après avoir été évidées. Le pavillon est généralement oeuvré dans une pièce à part. L’ensemble est ensuite recouvert de cerclages d’osier ou de rotin à des fins esthétiques et protectrices.

On peut aussi trouver des cors des Alpes fabriqués en fibre de carbone. Il est plus léger (1,3 kilogramme), plus facilement transportable car télescopique, (75 cm une fois replié), et transformable en différents instruments, comme le didjeridoo, le büchel…

Le didjeridoo

À l’origine, cet instrument est joué par les Aborigènes du Nord de l’Australie, son usage semble très ancien et pourrait remonter à l’âge de la pierre (20 000 ans), d’après une peinture rupestre représentant un joueur de didgeridoo, analysée au carbone 14. C’est une trompe en bois, lointaine cousine du cor des Alpes ou du tongqin tibétain.

Didgeridoo, didjeridoo, didjeridu ou didjeridou, est un mot d’origine onomatopéique inventé par les colons occidentaux à partir du son de cet instrument. Les Aborigènes le nomment différemment en fonction de leur ethnie. Parmi la cinquantaine de noms, les plus courants sont : yidaki, mooloo, djubini, ganbag, gamalag, mago, maluk, yirago, yiraki, etc.

2. Les cuivres de l’orchestre

La trompette

Le cor d’harmonie

Le cor d’harmonie est caractérisé par son embouchure et sa perce conique qui lui confère un son doux et riche en harmoniques.

Le musicien qui joue du cor est un corniste (à ne pas confondre avec le cornettiste qui joue du cornet à piston).

Le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor d’harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement utilisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés d’élaboration, à divers lieux et époques, où son emploi pouvait différer de celui que nous connaissons aujourd’hui.

Le cor moderne ou cor d’harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d’harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.

Le trombone à coulisse

Le terme désigne implicitement le trombone à coulisse caractérisé par l’utilisation d’une coulisse télescopique, mais il existe également des modèles de trombone à pistons.

Que le trombone soit ténor ou basse, son registre est plus grave que celui d’une trompette. Sa forme allongée courbée comme un s et surtout sa section de tube cylindrique, qui lui donne un son plus brillant, le distinguent des euphoniums ou des saxhorns au registre comparable, au son plus feutré.

Il est utilisé dans de nombreux genres musicaux, de la musique classique au jazz, en passant par la salsa, le ska, le funk ou la musique militaire, et est joué dans les orchestres symphoniques, orchestres d’harmonie, les fanfares, les big bands, les brass bands, etc.

Un joueur de trombone est appelé tromboniste ou trombone.

Le tuba

Le brass band et les cuivres qui le composent

En résumé !